L’auto-impression
Cette technique repose sur le même principe que l’impression, à ceci près que le procédé se fait de lui-même, d’où le principe d’auto-impression.
Les systèmes sensibles à cette méthode sont nombreux, mais la précision est parfois de rigueur, ainsi voici un exemple sur un cylindre radial d’entrée de gamme.
Il faut tout d’abord disposer d’un « insert » muni d’une poignée, il doit avoir la même forme que l’entrée de clé afin d’être maintenu dans le canon ; ici le cylindre est fixé dans un étau pour se prêter à l’exercice :

L’insert une fois introduit, on y ajoute le matériau d’auto-impression, ici il s’agit d’une fine feuille d’aluminium. Lorsque les goupilles appuieront sur l’aluminium celui-ci se déformera et laissera la combinaison se former.
L’aluminium, comme tout un panel d’autres matériaux, est suffisamment résistant pour maintenir les goupilles enfoncées, mais bien trop souple pour résister à l’enfoncement des goupilles lorsqu’elles le contraindront.
C’est pour cela qu’on utilise un « plongeur » afin d’aider l’aluminium à s’introduire le long de l’insert :

Il ne reste maintenant qu’à procéder à l’auto-impression :
Et en quelques petites secondes on obtient l’ouverture !
Voici l’outil d’auto-impression une fois qu’on l’a retiré :

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Greg et Fabien